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Nuisances aériennes :
Pressing
Pollution de l'air, choix des machines
L’activité de pressing est à l’origine de pollutions de l’air, en particulier dans le cas de machines de nettoyage à sec vieillissantes.
En effet, le perchloréthylène est un solvant très volatil à température ambiante. Celui-ci peut être à l’origine de maux de tête voire de pertes de connaissances quand il est présent dans des concentrations importantes. Par conséquent, il est primordial de bien maîtriser les émanations éventuelles de ce solvant.
Les machines récentes (dites “de génération IV”) présentent un grand nombre de systèmes de sécurité pour éviter les émanations de solvant. Par ailleurs, il est important de mettre en place un cycle d’absorption des vapeurs de solvant contenues dans la machine le matin, en début de journée de travail. Enfin, il existe actuellement sur le marché un système très efficace de récupération automatique des boues, ceci pour éviter une manipulation quotidienne des boues en fin de journée.
Ces quelques précautions permettent de maîtriser totalement les émanations de solvant dans l’air, ce qui augmente notablement le confort pour les salariés et la clientèle.
L’arrêté n° 23-45 de la réglementation des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement, qui concerne les pressings, prévoit soit la mise en place systématique d’une filtration d’air par charbon actif, soit un rejet de l’air extrait du pressing en hauteur à plus de trois mètres au dessus des habitations à proximité. Cette règle est souvent difficilement applicable d’un point de vue technique et financier. Le fait de traiter le problème à la source permet de s’assurer de l’absence quasi systématique de solvant dans l’air ambiant et ainsi d’éviter cet investissement supplémentaire couteux et improductif pour l’entreprise.