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Matières premières : Métiers de bouche

Label AB (agriculture biologique)

Depuis quelques années, le secteur de l’alimentation fait de nombreux efforts pour rassurer la clientèle quant à la qualité des aliments. Des labels variés permettent ainsi de garantir une origine, une traçabilité, une qualité gustative supérieure : Label Rouge, AOC...

Aujourd’hui, un nombre croissant de consommateurs veut acheter des produits de qualité, dont ils connaissent la provenance, qui leur inspirent confiance en termes d’hygiène. Ils sont en parallèle de plus en plus friands de produits “naturels”, et deviennent conscients de l’importance de protéger l’environnement.

Pour répondre à cette nouvelle attente, les artisans des métiers de bouche peuvent s’engager dans une démarche volontaire en utilisant des matières premières dont l’impact sur l’environnement en termes de pollution est moindre.

 

Logo : Certifé AB (agriculture biologique)

Les produits issus de l’agriculture biologique

L’agriculture biologique n’emploie aucun produit chimique de synthèse : ni pesticides, ni engrais chimiques. Elle s’appuie sur des méthodes de culture et d’élevage traditionnelles et efficaces, comme par exemple la rotation des cultures.

Pour garantir au consommateur que les produits qu’il achète sont réellement issus de l’agriculture biologique, des labels ont été développés.
Logo : Agriculture BiologiqueCe sont surtout les produits portant le label AB que l’on trouve en France. Il existe aussi un label d’agriculture biologique européen.
L’obtention et la conservation de ces labels sont soumises à des règlements européens, et les contrôles sont effectués par des organismes certificateurs agréés.

 

Les produits issus de l’agriculture raisonnée

Une autre solution est d’utiliser des produits « issus de l’agriculture raisonnée ». Sans aller aussi loin que la démarche de l’agriculture biologique, l’agriculture raisonnée permet elle aussi de moins polluer.
Le principe part du bon sens : utiliser les phytosanitaires de façon rationnelle. Ces produits sont apportés en doses précises pour répondre aux besoins des cultures. Comme ils ne sont pas présents en excès, ils causent moins de pollutions dans l’environnement.

 

Pourquoi est-ce important de limiter l’utilisation des phytosanitaires ?

Les pesticides ainsi que les engrais chimiques sont aujourd’hui des polluants difficiles à gérer, qu’on retrouve en grande quantité dans les sols, les cours d’eau et même l’atmosphère. Il en existe plusieurs familles variées, leurs modes d’action et de diffusion ne sont pas les mêmes.

Ces molécules ont des effets plus qu’indésirables, particulièrement sur les personnes sensibles (enfants, femmes enceintes…) : irritations cutanées et oculaires, maux de tête, troubles neuromusculaires… A long terme, les phytosanitaires peuvent avoir une action neurotoxique, mutagène ou sur le système immunitaire ; certains sont même soupçonnés d’être cancérigènes ou de baisser la fécondité chez l’homme.
Les phytosanitaires ont également des actions néfastes pour les écosystèmes, notamment dans les milieux aquatiques. Ils s’accumulent également dans les chaînes alimentaires.